4 tendances en matière d’emploi dans la construction

Strictement parlant, le pourcentage de travailleurs dans le secteur de la construction diminue en Belgique. Tandis que le secteur connaît un nouvel essor, l’emploi recule. Voici quelques tendances en matière d’emploi dans le secteur de la construction.Étant donné que le nombre de jeunes demandeurs d’emploi ne suffit pas à répondre aux besoins du secteur, ce dernier connaît aussi un afflux massif de main d’œuvre étrangère, notamment de travailleurs polonais et bulgares. Nombre d’entrepreneurs estiment qu’il est nécessaire de travailler avec des collaborateurs étrangers s’ils veulent rester compétitifs.

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1. Les emplois pour travailleurs non qualifiés disparaissent peu à peu

Si, auparavant, il était surtout question de travail manuel dans un atelier de menuiserie, aujourd’hui, il s’agit essentiellement de s’occuper des machines. La robotisation gagne du terrain dans les entreprises de construction, mais il est difficile de trouver des collaborateurs qui puissent utiliser ces robots. En d’autres termes, il est de plus en plus difficile d’être engagé, les emplois destinés aux travailleurs non qualifiés se font de plus en plus rares.

2. De nombreuses possibilités de carrière

Le secteur de la construction ne paie pas mal. Les jeunes motivés peuvent rapidement faire carrière dans ce secteur. Ils peuvent gravir les échelons et devenir chef d’équipe, chef de chantier ou calculateur. Le poste d’assistant chef de chantier fait aussi partie des possibilités. Il existe d’ailleurs une formation de six mois, celle-ci étant axée tant sur les aspects techniques qu’administratifs.

3. Suivre et stimuler les jeunes

Les statistiques démontrent qu’un groupe important de jeunes ayant choisi la construction à l’école secondaire (enseignement technique ou professionnel spécial) ne sont pas employés dans ce secteur par la suite. Ces jeunes préfèrent travailler selon un horaire fixe, dans un environnement confortable, loin de la pluie et du vent.

Le secteur prend de très nombreuses initiatives afin de susciter l’intérêt des jeunes pendant leur dernière année d’étude. Nous devons les encourager à postuler dans le secteur de la construction et leur offrir des places de stage.

4. Certains métiers sont toujours en pénurie

Parmi les métiers en pénurie figurent notamment ceux de menuisier d’extérieur, d’installateur de chaudières, de calculateur dans la construction, de conducteur de travaux et de chef de chantier. Il est question d’un métier en pénurie lorsqu’une entreprise veut pourvoir à un poste vacant en faisant appel au VDAB (le pendant flamand du Forem et d’Actiris), et que celui-ci ne trouve personne pour l’occuper.

 

Source : De Standaard